Qu'il renâcle à la tâche, refusant de se plier au diktat de l'apparition sous la plume ou les touches du clavier ou qu'il vous entraîne vers les bas fonds au lieu de se soumettre, dur dur d'être l'auteur de ses jours...
Quand il s'entête dans une histoire parallèle dont vous n'aviez vu ni les tenants ni les aboutissants... Surtout quand il regimbe entre vos phrases et que sa voix se fait tonitruante et dérangeante...
Écoutez le, posez stylo, mulot et clavier ! Avant qu'il passe son chemin. Ce personnage-là est entier, prêt à bondir dans la page comme un tigre rugissant. Mais pour le capturer dans vos lignes, il faut d'abord l'apprivoiser, le laisser aller et venir à sa guise sans qu'il vous dévore...
B. Marshall
