Dans l'attente de la sortie du recueil La couleur interdite, je vous propose un compte à rebours particulier : à chaque jour antérieur au jour J correspondra un péché capital associé à une couleur.
Pourquoi ce parallèle entre couleurs et péchés capitaux ?
Le péché capital défigure le monde extérieur en réduisant et
déformant la perception que l’on peut en avoir ; plus exactement, il le
défigure, dénature et simplifie à outrance par son biais, et c’est cette vision
déformée qui m’a intéressée au travers des personnages. Le parallèle avec les
couleurs s’est imposé à moi puisque le vice est à la vie ce que la peinture
monochrome est à l’art : une fausse évidence...
Ce n’est donc pas le péché en tant qu’anomalie ni faute qui
a motivé ce recueil mais la compréhension d’une subjectivité bien humaine, et
de la dérive qu’elle entraîne.