mardi 4 novembre 2014

Blanc de Scriptaire

Un blanc océanique parce que les îlots de mots se découvrent souvent dans l'errance...
Du silence dans la foule anonyme des réseaux virtuels ou sociaux et une trêve d'images comme une diète, oui, une abstinence de gargouillis, de flots ininterrompus de nouvelles anonymes ou pas..
Le Scriptaire se met à l'isolement, au renoncement aussi... Une quarantaine peut-être salutaire d'une durée indéterminée jusqu'à ce que... Jusqu'à ce que l'envie ou l'illusion de communiquer via ce blog renaisse du magma informe de l'inconnu.
Ecrire pour quoi, pour qui ? Pour soi d'abord puis pour d'autres que l'on imagine sur la banquise. Le continent semble si flou, et de cette brume n'émanent que bruits et fureur... Alors le blanc, dur et immense pour affronter le vrai travail de création qui ne se satisfait ni des "like" ni des "à peu près". De cette quête qui parait insensée au jour d'aujourd'hui, je poursuis le fil d'Ariane. Les billets, les posts comme autant de bouteilles à la mer n'en seraient que des pis-allers,  d'éphémères manifestations  ou de pauvres tentatives échouées sur la grève...
Les plus beaux retours se font après tous ces détours et le voyage peut ainsi se raconter, se partager. Le Scriptaire s'absente pour cause de travail !
Portez-vous bien ! Vivez !
À bientôt

Le Scriptaire